U.F.A.C : oui au 27 mai

L'Assemblée générale de l'U.F.A.C. qui s'est tenue à Paris les 7 et 8 octobre 2009 a clairement exprimé sa détermination quant à l'institution de la Journée Nationale de la Résistance le 27 mai. Voici le texte de sa résolution :

Le 27 mai, Journée Nationale de la Résistance.

Le 27 mai 1943, date de la première réunion du Conseil National de la Résistance sous laa présidence de Jean MOULIN, représente le temps fort de l'unification de la Résistance. Tenue clandestinement à Paris, rue du Four, elle a rassemblé tous les mouvements, réseaux, partis politiques et syndicats résistants, sous l'autorité du Général de GAULLE.

La création du CNR fin 1943, puis des Forces Françaises de l'Intérieur ont permis, dès le débarquement en Normandie puis en Provence, de participer militairement à la libération du sol français aux côtés des Forces alliées. De même, le CNR a mis en place des comités de la Libération qui ont remplacé les autorités du gouvernement fasciste de PETAIN, au fur et à mesure de la libération des villes et des départements, permettant au Gouvernement provisoire d'affirmer la souveraineté de la France sur les régions libérées.

Par ailleurs, le CNR par son programme, a été le lien moteur d'une grande politique solidaire sur le plan économique, social et institutionnel, permettant ainsi le renouveau de la France.

La commémoration du 27 mai 1943 doit être orientée en direction de la jeunesse et de l'Enseignement, sans oublier d'y associer l'Appel du 18 juin 1940, pour bâtir une pédagogie de la Résistance, à une époque où les témoins survivants se font de plus en plus rares. Elle permettra ainsi à la jeunesse de se familiariser avec les idéaux de justice sociale et les valeurs de la Résistance. C'est dans cet esprit que 27 mai doit devenir chaque année la "Journée Nationale de la Résistance" non fériée, non chômée.

Dans le même cadre : Civisme et mémoire" elle a affirmé son opposition à la "Journée unique".